Les tendances de l’heure et (un peu) de celles de demain…
- 8 mai 2017
Aux 4 coins du monde, les chefs font des merveilles avec les produits locaux, et ce depuis plusieurs années. À l’image de René Redzepi, du réputé restaurant danois Noma, qui dès 2010, a manifesté sa volonté de travailler local, en respect des saisons et en toute simplicité afin de ne pas dénaturer le goût intrinsèque du produit, le chef Arnaud Marchand, dans son bistro boréal bien québécois, fait de même. La nature offre de multiples produits; il les met en valeur et les utilise dans une cuisine simple, savoureuse et typiquement locale. Pas question, par exemple, d’utiliser de l’huile d’olive. Il cuisine plutôt avec de l’huile de pépins de canneberges ou encore de caméline, deux produits d’ici.
Aux myrique baumier et poivre des dunes s’ajoutent, entre autres, des infusions de sapinage ou de thé du labrador, délices offerts généreusement par la nature québécoise.
Retour aux sources qualifiées d’autochtones et au gros bon sens de nos aïeules (le féminin est volontaire ici, admettons tout de même que nos grands-mères étaient plus souvent au fourneau et à l’épluchure des patates que nos grands-pères, mais la situation a certainement évolué et grand bien nous en fasse)! L’hiver, nos ancêtres cuisinaient avec ce qu’il y avait de disponible dans leur caveau, leur saloir, ou dans leur garde-manger remplis de cannages et de pots de conserves. Donc on marine, on pimente, on fermente, on « ketchuppe ».
Les fumoirs reviennent à la mode : truites et autres viandes s’y frotteront.
La chasse au gibier à plumes aussi : gélinottes huppées, dindes sauvages, canard, bernaches, oies blanches et autres volailles sont prisées. À quand la possibilité d’ajouter ces produits « sauvages » aux tables d’ici ?
Au menu des restaurants : le poisson pêché de façon intelligente, c’est-à-dire sans racler le fond des océans en arrachant tout au passage et sans abuser des ressources offertes dans les grandes « mares des canards ». On pense à demain. S’il est local, c’est encore mieux, et la truite des Bobines devrait prendre une place enviable sur les tables des restaurants du Québec, ainsi que le maquereau ou toutes les espèces qui habitent nos côtes rapprochées ou nos lacs.
Les micro-brasseries brasseront, souhaitons-le, de bonnes affaires et les vignerons d’ici prendront plus d’espace sur les tablettes de la SAQ, ainsi que les cidres et autres produits alcoolisés produits dans la belle province.
Nos saisons et notre nature de chez nous offrent de multiples possibilités, sachons les reconnaître et les travailler.
Une chronique d’Isabelle Ferland, rédactrice pour Fraicheurquebec.com
Aux myrique baumier et poivre des dunes s’ajoutent, entre autres, des infusions de sapinage ou de thé du labrador, délices offerts généreusement par la nature québécoise.
Retour aux sources qualifiées d’autochtones et au gros bon sens de nos aïeules (le féminin est volontaire ici, admettons tout de même que nos grands-mères étaient plus souvent au fourneau et à l’épluchure des patates que nos grands-pères, mais la situation a certainement évolué et grand bien nous en fasse)! L’hiver, nos ancêtres cuisinaient avec ce qu’il y avait de disponible dans leur caveau, leur saloir, ou dans leur garde-manger remplis de cannages et de pots de conserves. Donc on marine, on pimente, on fermente, on « ketchuppe ».
Les fumoirs reviennent à la mode : truites et autres viandes s’y frotteront.
La chasse au gibier à plumes aussi : gélinottes huppées, dindes sauvages, canard, bernaches, oies blanches et autres volailles sont prisées. À quand la possibilité d’ajouter ces produits « sauvages » aux tables d’ici ?
Au menu des restaurants : le poisson pêché de façon intelligente, c’est-à-dire sans racler le fond des océans en arrachant tout au passage et sans abuser des ressources offertes dans les grandes « mares des canards ». On pense à demain. S’il est local, c’est encore mieux, et la truite des Bobines devrait prendre une place enviable sur les tables des restaurants du Québec, ainsi que le maquereau ou toutes les espèces qui habitent nos côtes rapprochées ou nos lacs.
Les micro-brasseries brasseront, souhaitons-le, de bonnes affaires et les vignerons d’ici prendront plus d’espace sur les tablettes de la SAQ, ainsi que les cidres et autres produits alcoolisés produits dans la belle province.
Nos saisons et notre nature de chez nous offrent de multiples possibilités, sachons les reconnaître et les travailler.
Une chronique d’Isabelle Ferland, rédactrice pour Fraicheurquebec.com