Les Fermes du Soleil c’est avant tout une histoire de famille, la famille Chenail, car les fondateurs de cette entreprise se sont installées dans le coin de Sainte-Clothilde en 1933, juste avant la deuxième guerre mondiale. Ils en sont donc aujourd’hui à la quatrième génération de producteurs ! Ce sont le fils des fondateurs, Marc-André et sa sœur Isabelle, qui sont présentement propriétaires et aux commandes des Fermes du Soleil, les jeunes de la relève familiale étant quant à eux encore aux études en vue d’assurer la pérennité de l’exploitation agricole. Il faut savoir que l’entreprise tient à cœur l’avenir de cette relève en laquelle elle croit fermement. Ainsi, le fils de Marc-André, Marc-Alexandre, qui a fait son cours en agriculture au collège McDonald, travaille à temps plein sur la ferme depuis 6 ans. André, le benjamin, suit encore des études mais consacre tous ses étés depuis plusieurs années, au travail à la ferme. Les filles jumelles d’Isabelle, Amanda et Annabelle, complètent cette équipe familiale du tonnerre participant activement toutes deux à temps plein à la vie de l’entreprise. 
 
Parlant de relève et de continuité de l’entreprise, les Fermes du Soleil, ainsi que 13 autres producteurs agricoles, font partie de la Chaire de recherche industrielle en conservation et en restauration des sols organiques cultivés, dirigée par Jean Caron, professeur de physique du sol au Département des sols et de génie agroalimentaires de l’Université Laval. Des entreprises ont investi collectivement une somme de 7 millions pour acquérir une compréhension approfondie de l’évolution de sols, afin de mettre au point des méthodes de conservation et de restauration des sols organiques et ainsi soutenir l’alimentation des prochaines générations de Canadiens. L’enjeu, majeur, a également préoccupé le gouvernement canadien qui, quant à lui, a investi le montant de 4 millions pour appuyer / réaliser ce projet. « Si rien n’est fait, comme l’explique Marc-André, si on ne s’occupe pas de nos terres noires, il n’y en aura plus d’ici 75 à 100 ans, à cause, entre autres, de l’érosion. C’est bon pour les générations futures, car s’il n’y a plus de légumes qui poussent au Québec, comment allons-nous protéger notre subsistance la viabilité de nos entreprises ? Les radis, les oignons verts, les fines herbes, ça pousse dans les terres noires et fraiches l’été, la terre qui sait garder l’humidité pour faciliter la croissance des plants. » Le véritable souci de l’environnement à la base des principes et des valeurs de la gestion quotidienne de la ferme a conduit la famille Chenail à s’impliquer vivement dans cette initiative.
 
C’est 300 employés et plus, jusqu’à 350 au plus fort de la saison, qui travaillent dans les champs et les serres appartenant aux Fermes du Soleil. L’entreprise fait au printemps plusieurs de ses semis en serre avant de les mettre en champs. La majorité des employés habitent dans des casas situées sur la ferme même, soit 250 personnes, et les autres arrivent chaque jour par autobus en provenance de Montréal. Une armée à gérer dont ils ont bien besoin au plus fort de l’été ! Il faut comprendre que RIEN n’est préparé d’avance aux Fermes du Soleil. Les commandes sont faites le matin même pour la livraison du soir ou, au maximum, du lendemain, selon les demandes des clients. « On ne garde rien dans le frigo 2, 3 jours de temps, on fait les commandes client par client. La rotation des inventaires, on ne connaît pas ça car on n’a jamais de vieux stock, me dit le propriétaire, fier de la qualité et de la fraicheur de ses produits ».
 
Si leurs spécialités sont les oignons, les laitues et les radis, l’entreprise, certifiée Canada Gap, offre également une gamme de produits variés, plus de 25 en faits, tels que les betteraves, différents types de carottes, du chou chinois et du nappa, du chou frisé, du chou Cavalier et du Chou-rave, des épinards et de la bette à carde et enfin quelques variétés de fines herbes comme la coriandre, le persil italien et l’aneth.
 
À chaque année la plantation de nouveaux légumes est essayée, souvent en fonction des demandes des clients. En 2019, c’est le fenugrec qui viendra s’ajouter à la gamme des fines herbes offerte par l’entreprise, qui vend essentiellement sa production à des grossistes, comme Chenail fruits et légumes, qui, à leur tour, vendent en plus petites quantités aux différents distributeurs, aux chaines, et aux fruiteries… Fort est à parier que ce sont les bons légumes des Fermes du Soleil qui sont utilisés dans plusieurs restaurants montréalais au cours de l’été.
 
Déjà, les premières récoltes de radis se feront au cours de la semaine du 20 mai ! Producteurs/trices maraichers/ères depuis plus de 80 ans, les Fermes du Soleil sont un joueur important du paysage agricole et du marché maraîcher québécois. Pour en connaître plus sur cette entreprise et ses produits, cliquez sur le lien.

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