Les Québécois mangent beaucoup de fraises, fruits-phare (avec la canneberge, la pomme et le bleuet) de notre douce province nordique. Si celles de l’Île d’Orléans sont reconnues pour leur saveur intense, leur tendreté et leur sucrosité, la Fraise d’hiver commence à l’être pour des raisons similaires. Consommateurs privilégiés, nous pouvons désormais déguster 12 mois par année ces petits fruits exquis tant appréciés et qui nous rappellent invariablement que le beau temps reviendra, que la neige fondra et que le temps des fraises, annonciateur des vacances d’été et de la douce saison, n’est jamais bien loin…
 
Mais des fraises en hiver, est-ce logique? En faits, c’est la méthode de production qui le permet sur le plan technologique. Pourquoi construire de si grandes serres en superficie quand on peut un, bâtir en hauteur, et deux, récupérer la chaleur émise par la lumière qui recrée le soleil, lumière indispensable dont les plants portant les fruits ont besoin pour pousser. C’est le concept derrière Ferme d’Hiver. Et c’est ce qui permet de récolter des savoureuses fraises hiver comme été. 

Notons que prochainement, six salles de 600 m2 chacune s’ajouteront aux deux qui sont présentement en activité. Celles-ci permettront de cultiver ici, à longueur d’année, 1 million de kilos de fraises savoureuses en récupérant 90 % de l’eau d’irrigation, en utilisant 20 à 25 fois moins d’espace que la production en champs et en ne générant pratiquement aucun gaz à effet de serre.
 
Quand l’ingéniosité québécoise se met au service de l’agriculture de proximité et de l’autonomie alimentaire, ça donne de belles fraises rouges d’ici, sans trace de pesticides chimiques puisque ces cultures s'effectuent à l'intérieur, dans un environnement bien contrôlé, à l'abri des insectes et des bactéries.

Des belles fraises bien rouges, à l'infini vers le ciel, même en hiver.
 

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