Plutôt rares sont les entreprises qui la commercialisent, ce qui est quelque peu étonnant, voire inexplicable car l’amélanchier (l’arbre dans lequel poussent les fruits), est originaire d’Amérique du Nord donc parfaitement adapté à notre sol et à notre climat québécois. 

On dit que ces petits fruits étaient populaires auprès des autochtones qui les appelaient « Saskatoon », les mangeaient nature ou encore les incorporaient dans le pemmican. En campagne, au milieu du siècle dernier, les habitants allaient cueillir les fruits au faite de la saison, mais cette belle tradition s’est perdue avec le temps, et comme l’amélanche n’est pas cultivée intensivement comme d’autres petits fruits peuvent l’être, les Québécois ont perdu coutume d’en consommer. Et pourtant! 

L’amélanche a tout pour plaire, dont un goût des plus savoureux. C’est, de plus, une excellent source d’antioxydants. De plus en plus de producteurs vendent ce petit fruit à leur clientèle. On la retrouve fraiche vers la fin juin début juillet. La période est très courte alors il faut être alerte pour s’en procurer! Il est cependant possible de l’acheter congelée le reste de l’année. 

Elle se consomme fraiche, en jus, en dessert, en boisson, en cocktail, en purée, en sirop ou encore en tarte… elle est délicieuse et savoureuse de 1001 façons, et c’est un produit tout à fait local. 

Pour la conservation, il faut la placer au frigo où elle restera bien belle de 3 à 4 jours. Elle se conserve parfaitement congelée, à la manière du bleuet sauvage. 

Pour découvrir la productrice d’amélanches sur le site fraicheurquebec.com, cliquer ici.