Comme c’est bête s’est dit l’amoureuse des pommes ! Être trop petit ne sied pas à l’industrie !

Et l’amoureuse s’est étendue, au pied d’un pommier, afin de mieux rêver à ce que quoi ces pommes mal aimées pourraient servir… 

Eureka ! À son réveil, une idée, petite comme un pépin à prime abord, dans sa tête avait germé.

« Proposons aux producteurs et emballeurs de pommes du Québec de classer ces pommes autrement, en les offrant aux garderies et aux Centres à la petite enfance. »
Voilà une belle façon d’apprendre aux petits à croquer à pleines dents dans une pomme entière, pomme possédant un gabarit approprié pour des enfants d’âge préscolaire. »
 
Ainsi est née la Pompouce, qui est non pas une nouvelle variété de pomme, mais simplement une pomme dont la grosseur n’atteint pas les standards de l’industrie. Une petite pomme parfaite pour les tout-petits, permettant d’éviter de couper la pomme en quartiers (donc moins de main-d’œuvre) et de réduire le gaspillage.
 
Finalement, pour joindre l’utile à l’agréable, il fût décidé que cette pomme serait payée au producteur un meilleur prix que celui obtenu pour une pomme destinée à la transformation, et que les garderies et les CPE devraient débourser un prix moindre pour un minot, que le prix usuel.
 
Une situation ne faisant que des gagnants !
 
La Pompouce, cette petite pomme pour de petites menottes, a gagné récemment le prix Coup de cœur d’Aliments du Québec pour le secteur des Hôtels, Restaurants et Institutions (HRI)
 
Une belle histoire qui finit bien! 

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