Diane Tremblay et les produits locaux de Gaspésie
- 2 juin 2017
... et en misant sur une philosophie culinaire bien à elle, s’appuyant sur les 5 sens.
Titulaire d’un MBA obtenu à l’UQAM en gestion pour cadres d’entreprises, elle n’a jamais étudié à l’ITHQ car l’école l’avait refusée! Néanmoins, elle a acquis un diplôme des Hautes Études du Goût, de la Gastronomie et des Arts de la Table de l’Université de Reims.
Elle est tombée en amour avec la restauration, mais surtout avec les produits d’ici, lors d’un passage à la table de Serge Bruyère en 1983. Depuis ce temps, elle travaille dans le milieu avec ferveur, ouvrant en 1984 dans sa lointaine patrie le resto Le Chasseur, puis Le Privilège en 1994, gagnant même au passage un prestigieux prix « Meilleur livre écrit par une femme chef dans la francophonie en 2005 » pour son livre de recettes « Un privilège à votre table », dans lequel elle vante justement les produits locaux.
En 2005, par ironie du sort, elle enseigne à l’ITHQ un cours sur la distribution et la production alimentaire; expérience qui l’a dès lors convaincue qu’elle devait partager son savoir et ses connaissances auprès de la relève du monde de l’alimentation.
Ainsi, sur l’invitation d’Isabelle Boisvert de l’organisme Gaspésie Gourmande, Diane Tremblay a dispensé :
- En janvier dernier, à des chefs du milieu institutionnel, une conférence sur l’utilisation des produits de proximité, et
- Ce printemps, à des chefs œuvrant dans des CPE (Centres de petite-enfance), une formation sur la valorisation des produits de proximité, dans le cadre de l’Académie Yannick Ouellet, chef gaspésien et leader naturel bien connu dans son milieu.
Cette formation visait la découverte des produits locaux, tout en respectant un coût précis à l’assiette. Chacun a tiré profit d’une meilleure connaissance des produits de la Gaspésie en cherchant à remplacer dans ses recettes des produits venus de l’extérieur par ceux de proximité. À cette occasion furent travaillés différents produits, tel le homard de la Gaspésie que l’on connaît bien, mais aussi de multiples autres produits de la terre, dont des tomates cœur de bœuf bien sucrées et fermes de l’entreprise Distribution Jardins-Nature, « très intéressantes sous la dent » soulignait Diane, de l’avoine nue, des algues variées, une baie gorgée d’antioxydants qui porte le nom d’aronia et qui est à la base d’un vinaigre au goût phénoménal, des pommes de terre locales de type Russet, jaunes ou rouges ou encore des champignons des bois – bolets, cèpes et morilles - gouteux et charnus. La Gaspésie regorge de produits des plus séduisants pour les cuisiniers et les mariages de saveurs présentés par la chef formatrice pour conquérir les papilles gustatives de ses « élèves » les ont amenés ailleurs, offrant une panoplie d’idées culinaires différentes et variées. De la sorte, le mythe du coût excessif des aliments de proximité a été défait. Fidèle à cette pensée, elle accorde plus de sens à la proximité des produits qu’aux produits du terroir.
L’idée de travailler avec les chefs des CPE lui sourit particulièrement : « On forme les mangeurs des prochaines décennies. On les habitue à des saveurs d’ici, des produits locaux. Ces petites bouches seront nos consommateurs de demain dans les IGA, Provigo et Metro de ce monde. Si on les habitue à « manger local » jeune, à valoriser les produits de proximité, les chances sont grandes qu’ils poursuivent sur cette voie plus tard… »
D’autres projets se dessinent dans la tête de Diane Tremblay. Vous en entendrez sûrement parler … En attendant, visitez le site www.ccreatif.ca pour en connaître plus sur cette chef.
Titulaire d’un MBA obtenu à l’UQAM en gestion pour cadres d’entreprises, elle n’a jamais étudié à l’ITHQ car l’école l’avait refusée! Néanmoins, elle a acquis un diplôme des Hautes Études du Goût, de la Gastronomie et des Arts de la Table de l’Université de Reims.
Elle est tombée en amour avec la restauration, mais surtout avec les produits d’ici, lors d’un passage à la table de Serge Bruyère en 1983. Depuis ce temps, elle travaille dans le milieu avec ferveur, ouvrant en 1984 dans sa lointaine patrie le resto Le Chasseur, puis Le Privilège en 1994, gagnant même au passage un prestigieux prix « Meilleur livre écrit par une femme chef dans la francophonie en 2005 » pour son livre de recettes « Un privilège à votre table », dans lequel elle vante justement les produits locaux.
En 2005, par ironie du sort, elle enseigne à l’ITHQ un cours sur la distribution et la production alimentaire; expérience qui l’a dès lors convaincue qu’elle devait partager son savoir et ses connaissances auprès de la relève du monde de l’alimentation.
Ainsi, sur l’invitation d’Isabelle Boisvert de l’organisme Gaspésie Gourmande, Diane Tremblay a dispensé :
- En janvier dernier, à des chefs du milieu institutionnel, une conférence sur l’utilisation des produits de proximité, et
- Ce printemps, à des chefs œuvrant dans des CPE (Centres de petite-enfance), une formation sur la valorisation des produits de proximité, dans le cadre de l’Académie Yannick Ouellet, chef gaspésien et leader naturel bien connu dans son milieu.
Cette formation visait la découverte des produits locaux, tout en respectant un coût précis à l’assiette. Chacun a tiré profit d’une meilleure connaissance des produits de la Gaspésie en cherchant à remplacer dans ses recettes des produits venus de l’extérieur par ceux de proximité. À cette occasion furent travaillés différents produits, tel le homard de la Gaspésie que l’on connaît bien, mais aussi de multiples autres produits de la terre, dont des tomates cœur de bœuf bien sucrées et fermes de l’entreprise Distribution Jardins-Nature, « très intéressantes sous la dent » soulignait Diane, de l’avoine nue, des algues variées, une baie gorgée d’antioxydants qui porte le nom d’aronia et qui est à la base d’un vinaigre au goût phénoménal, des pommes de terre locales de type Russet, jaunes ou rouges ou encore des champignons des bois – bolets, cèpes et morilles - gouteux et charnus. La Gaspésie regorge de produits des plus séduisants pour les cuisiniers et les mariages de saveurs présentés par la chef formatrice pour conquérir les papilles gustatives de ses « élèves » les ont amenés ailleurs, offrant une panoplie d’idées culinaires différentes et variées. De la sorte, le mythe du coût excessif des aliments de proximité a été défait. Fidèle à cette pensée, elle accorde plus de sens à la proximité des produits qu’aux produits du terroir.
L’idée de travailler avec les chefs des CPE lui sourit particulièrement : « On forme les mangeurs des prochaines décennies. On les habitue à des saveurs d’ici, des produits locaux. Ces petites bouches seront nos consommateurs de demain dans les IGA, Provigo et Metro de ce monde. Si on les habitue à « manger local » jeune, à valoriser les produits de proximité, les chances sont grandes qu’ils poursuivent sur cette voie plus tard… »
D’autres projets se dessinent dans la tête de Diane Tremblay. Vous en entendrez sûrement parler … En attendant, visitez le site www.ccreatif.ca pour en connaître plus sur cette chef.